L’Ambre Blanc, c’est avant tout une passion, une envie de découvrir et de faire des liens. C’est une envie de prouver que les méthodes les plus ancestrales peuvent aussi être les plus modernes, et, peut-être, une partie de la réponse au défi du changement climatique.
Des Kvevris donc, un des plus vieux outils de vinification au monde. Plantés dans un jardin en bordure de l’Alsace et des Vosges. Terres de passages par excellence.
Bien sûr si l’outil est ancien, autant pousser le vice et utiliser seulement la force de l’homme. Exit donc tout système électrique. Une érafleuse manuelle, une pompe péristaltique ancienne, à actionner avec une manivelle. Plus loin encore ? Pas de pressoir alors, des macérations très longues pour extraire tout ce qu’il y a à extraire d’arômes, de tanins, d’histoires et de terroirs. Et le peu qu’il reste dans les marcs, on le laisse s’égoutter lentement pour n’en garder que le meilleur.
Des mises en bouteille par gravité, évidemment. Et qu’est-ce qu’on met en bouteilles ?
Des cépages alsaciens d’abord, mais puisqu’on est terre de passages pourquoi ne pas aller plus loin et vinifier … des chenins par exemple ?
Les fermentations sont spontanées, les levures sont indigènes et pour cela on vendangera toujours manuellement des raisins bio/biody à verser dans les amphores. Et ces raisins alors ?
Riesling, Muscat, Pinot Blanc, Pinot Gris et Gewurtzraminer pour Pangea, la toute première cuvée.
Chenin et une touche de Riesling pour l’Aleph.
Pinot Gris, Chenin, une pointe de Riesling et de Gewurtzraminer pour Dandelion.
3000 bouteilles par an environ, 10000 peut-être dans les années à venir si d’autres kvevris venaient à être plantés dans le jardin. Pas plus, pour pouvoir rester à la mesure de notre jardin, de notre maison et de notre famille.